De Final Fantasy VI à Final Fantasy VII, la rupture est brutale : Square quitte Nintendo pour Sony, passe donc au support CD-Rom sur une console 32 bits, et accessoirement, à la 3D. Ainsi, Square est fin près pour conquerir de nouvelles contrées, telles que l'Europe.

L'histoire de Final Fantasy VII, tout le monde la connait. Alors que la planète se meurt, un groupe de rebelles nommé Avalanche mène une lutte sans merci contre la société Shinra, qui est à l'origine de l'épuisement de l'énergie Mako necessaire a la survie de la Terre. Parmis ces rebelles se trouve Clad, un ancien mercenaire au passé trouble. Après avoir fait exploser un réacteur de la Shinra, Clad rencontre une marchande de fleurs du nom d'Aeris (tiens, ça me rappelle quelque chose ^_^) qui semble interesser fortement la Shinra...Mais une ombre bien plus dangereuse se dessine dans le tableau : celle de Sephiroth, un homme aussi mysterieux que dangereux, qui lance une météorite pour détruire la Terre. Commence alors une longue quête, doublée d'une course contre la montre à la fin incertaine...

Grace à Final Fantasy VII, la saga devient enfin accessible dans le monde entier. Véritable bijou vidéoludique, FF VII impressionne. Un scénario riche et captivant, des personnages plus charismatiques les uns que les autres, des sous-quêtes passionnantes, des musiques enivrantes et des cinématiques jamais vu jusqu'alors sur la console de Sony, des décors de toute beauté...Voilà la recette du succés ! En Europe, la sauce prend : Final Fantasy VII devient rapidement un jeu incontournable pour tous les fans du genre, d'autant plus que, une fois n'est pas coutume, les Européens et les Amercains ont droit à une version de meilleure qualité que celle des Japonais ! Menus plus clairs, améliorations du scénario, Boss inedits... Forcément, les Japonais réclament la même chose, d'où la sortie dans les bacs nippons , début 98, d'une version dite "Internationale", comprenant les fameuses améliorations. Le mal est réparé !

En définitive, FF VII est une pure réussite. La seule chose qu'on peut peut-être régretter dans la version Française, c'est la traduction des textes. Car la méthode de traduction de cet épisode est digne des meilleures méthodes de traductions d'animés japonais, à savoir que les Americains ont éffectués une traduction à partir de la version originale Japonaise, et qu'ensuite, les Français ont effectué une traduction à partir de la version Americaine. Alors, forcement, quand on joue au téléphone arabe, le résultat final n'est pas toujours très glorieux, et on se retrouve avec des dialogues parfois surréalistes...

Enfin, les plus observateurs auront remarqués au passage que ce n'est pas Amano qui a travaillé au poste de character designer pour ce volet. Il a, en effet, été remplacé par Tetsuya Nomura, dont le style "manga" était, parait-il, plus facile à adapter en 3D. Cela dit, ce n'est pas la 3D qui empechera Amano de reprendre son poste quelques années plus tard, pour la realisation de FF IX...